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De bonnes raisons de sourire

La joie de ces enfants à travers le monde est contagieuse ! Découvrez ce qui a donné le sourire aux enfants cette année.

Ci-dessus : Aux Philippines, la petite Jonaila, 13 mois, sourit jusqu’aux oreilles la veille de recevoir ses premiers vaccins de routine. En plus de contribuer à la formation des agents de santé, l’UNICEF achète et distribue des vaccins et d’autres fournitures essentielles, notamment des réfrigérateurs fonctionnant à l’énergie solaire. L’UNICEF travaille également avec les collectivités locales et les chefs religieux afin d’accroître la distribution de vaccins dans tout le pays pour prévenir de futures épidémies.

> En savoir plus sur le travail de l’UNICEF pour aider chaque enfant à s’épanouir (en anglais)

Children playing outside at the UNICEF-funded Hospital Centre Pietro in Odienné, in the north-west of Côte d’Ivoire

Côte d’Ivoire : Deux enfants jouent devant le Centre Pietro, un hôpital financé par l’UNICEF à Odienné, dans le nord-ouest de la Côte d’Ivoire. Ce centre de santé examine les bébés souffrant de malnutrition et propose des cours de nutrition aux mères. Il leur apprend à préparer un délicieux repas nutritif à base d’ingrédients locaux qu’elles peuvent ensuite déguster avec leurs enfants.

Pakistan : À Jacobabad, dans la province du Sind, dans le sud du Pakistan, Ameer Zadi, 8 ans, retourne à l’école pour la première fois depuis les inondations dévastatrices qui ont détruit son quartier grâce à l’un des plus de 200 centres d’apprentissage temporaire installés par l’UNICEF. L’UNICEF fournit également de l’eau potable, du matériel médical, des vaccins, des aliments thérapeutiques et des kits d’hygiène afin de venir en aide aux enfants et aux familles affectés et s’occupe de la protection et du bien-être psychosocial des enfants frappés de plein fouet par la crise liée aux changements climatiques.

> En savoir plus sur les interventions menées par l’UNICEF en réponse aux inondations au Pakistan (en anglais)

Ukrainian mother and her son at the Siret border crossing in Romania.

Roumanie : Aliona a décidé de traverser la frontière avec Max, son fils de 4 ans, pour se rendre en Roumanie après le déclenchement de la guerre en Ukraine. Avec le HCR, les autorités locales et des partenaires, l’UNICEF a établi des centres « Point bleu ». Ces espaces sûrs installés le long des points de passage dans les pays voisins fournissent des informations et des services essentiels aux enfants et aux familles. L’UNICEF continue de travailler sans relâche avec ses partenaires pour déployer à grande échelle des programmes vitaux pour les enfants affectés par la guerre.

> En savoir plus sur les interventions menées par l’UNICEF en réponse à la guerre en Ukraine (en anglais)
>En savoir plus sur les centres « Point bleu » (en anglais)

Parwana smiles with her sister, Afsana.

Afghanistan : Parwana, 5 ans, rit avec sa sœur, Afsana, à Hérat, dans le nord-ouest de l’Afghanistan. Il y a un an de cela, la petite fille souffrait de malnutrition aiguë sévère. Heureusement, une équipe de santé et de nutrition mobile soutenue par l’UNICEF l’a orientée vers un spécialiste qui lui a diagnostiqué la maladie cœliaque. Elle est totalement guérie aujourd’hui et adore étudier avec sa sœur dans une école de proximité soutenue par l’UNICEF située dans un camp pour personnes déplacées en périphérie de Hérat.

>En savoir plus sur le travail de l’UNICEF pour prévenir la malnutrition aiguë sévère

Children smile at the camera while they eat a plate of hot food at a UNICEF-supported school.

Venezuela : Ces enfants sont tout sourire en dégustant un bon plat chaud dans une école soutenue par l’UNICEF dans l’État de Zulia, dans le nord-ouest du Venezuela. Plus de 88 000 enfants vont régulièrement à l’école dans l’un des 318 établissements soutenus par le programme d’alimentation scolaire mis en place par l’UNICEF dans 12 États, où le taux moyen de fréquentation est passé de 38,7 % en novembre 2021 à 91,4 % en juin 2022.

Abir, 22, holds her son Ishak, 1.5 years, in their house in Jarba village of East Ghouta, Rural Damascus, Syria.

Syrie : Abir, 22 ans, tient dans ses bras son fils de 1 an et demi, Ishak, dans leur maison située dans le village de Jarba, dans la Ghouta orientale, en Syrie. Grâce à une équipe médicale mobile soutenue par l’UNICEF, Ishak s’est remis de la malnutrition. Durant le premier semestre de l’année 2022, l’UNICEF a permis à 723 733 enfants ainsi qu’à 187 436 femmes enceintes et allaitantes de bénéficier d’un dépistage de la malnutrition en Syrie.

Shamim Ilokol, 10, a pupil of Lokiteraebu Primary school in Kotido District, Uganda, smiles after lunch.

Ouganda : Shamim Ilokol, 10 ans, affiche un grand sourire après la pause déjeuner dans le district de Kotido, en Ouganda. Son école dispose d’un système d’alimentation en eau fonctionnant à l’énergie solaire construit par l’UNICEF dans le cadre d’un programme d’eau, d’assainissement et d’hygiène de 5 ans mis en place avec le Gouvernement. Ce programme profite à 56 000 enfants dans 88 établissements d’enseignement primaire et 12 établissements d’enseignement secondaire.

Maricica, six years old, plays football with other children and football players from the Republic of Moldova.

République de Moldova : Maricica, 6 ans, joue au football avec d’autres enfants et des joueurs professionnels. Pour envoyer un message fort sur l’égalité et l’inclusion au monde entier à l’occasion de la Journée mondiale de l’enfance, l’UNICEF République de Moldova, en partenariat avec la Fédération moldave de football, a organisé une rencontre entre des joueurs de la République de Moldova et des enfants de tous les âges.

>En savoir plus sur la Journée mondiale de l’enfance 2022 (en anglais)

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Le sourire des enfants

Lorsque l’on évoque le sourire des enfants, une vague de chaleur et de bonheur envahit nos cœurs. Le sourire d’un enfant est une manifestation pure et sincère de joie, d’innocence et de spontanéité. Il a le pouvoir de réchauffer les âmes, d’effacer les soucis et de rappeler à chacun d’entre nous la beauté de la vie. Dans cet article, nous allons explorer le charme unique du sourire des enfants et les raisons pour lesquelles il a un impact si profond sur notre existence.

La pureté de l’innocence

Les enfants naissent dans ce monde avec une innocence intacte. Leurs sourires sont authentiques, dénués de cynisme ou de préoccupations du monde adulte. Ils expriment leur bonheur sans réserve, sans se soucier de ce que pensent les autres. C’est cette pureté qui rend leur sourire si spécial. Ils ne cachent pas leurs émotions, et lorsqu’ils sont heureux, leur visage s’illumine d’un éclat inimitable.

Le sourire des enfants

Le sourire des enfants, un remède à tous les maux

Le simple fait de voir un enfant sourire peut guérir une multitude de maux. Le stress, l’anxiété et les tracas du quotidien semblent s’évanouir en un instant lorsque nous sommes témoins de ce joyeux spectacle. Le sourire d’un enfant agit comme un antidote contre la morosité, rappelant à tous ceux qui le contemplent que la vie est pleine de moments de bonheur à chérir.

La communication universelle avec le sourire des enfants

Le langage du sourire est universel. Peu importe où vous vous trouvez dans le monde, le sourire d’un enfant peut établir une connexion immédiate et sincère Et il en va de même pour les adultes. Ainsi, le sourire devient une langue que tout le monde comprend. Finalement, peu importe les barrières linguistiques ou culturelles, le sourire nous rappelle que nous partageons tous une humanité commune.

Privilégions la simplicité

Le monde moderne est souvent caractérisé par sa complexité. Les enfants, en revanche, trouvent la joie dans les petites choses : un rayon de soleil, un jeu amusant, un animal de compagnie. De ce fait, en nous offrant leur sourire, ils nous rappellent l’importance de savourer les plaisirs simples de la vie. Ainsi, on se laisse de moins en moins submerger par des soucis inutiles dénués de sens.

Si l’on veut sourire plus souvent, il est nécessaire de ne pas se laisser submerger par de futiles soucis.

La responsabilité de protéger leurs sourires

En tant qu’adultes, il est de notre devoir de préserver la joie et l’innocence des enfants. Cela signifie, créer un environnement sûr et aimant. De plus, il est important de soutenir les enfants dans leur croissance et leur épanouissement. Par exemple, en les encourageants à sourire et à rire autant que possible. Finalement, comme les enfants représentent l’avenir, il est nécessaire de préserver leur joie afin de s’assurer d’un monde meilleur.

Le sourire des enfants en conclusion

Le sourire des enfants est une source inestimable de bonheur et de réconfort. C’est ce sourire qui nous rappelle la beauté de la simplicité, la pureté de l’innocence et la force d’une joie authentique.

C’est pourquoi, en tant qu’adultes, nous avons la responsabilité de protéger les enfants et de préserver la magie de l’enfance pour les générations à venir. Car, après tout, il n’y a rien de plus précieux au monde que de voir un enfant sourire.

Que ce soit en tant que parent, enseignant, ou simplement en tant qu’être humain, nous pouvons tous contribuer à faire briller un peu plus la lumière dans les yeux des enfants et à faire apparaître leurs sourires radieux.

En conclusion, prenons soin de ces joyaux de l’innocence et de l’insouciance, et rappelons-nous que les sourires des enfants sont un trésor que nous devons chérir.

Promouvoir le sourire et la joie de vivre

Le sourire des enfants et des jeunes adultes. Séminaires et conférences pour le bien-être des jeunes.

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Le sourire fœtal

Le sourire du bébé est un des stimuli positifs les plus puissants pour l’espèce humaine. Il est économique, nécessitant seulement une contraction musculaire discrète. Il se construit durant la vie fœtale, par la mise en place progressive de l’action de certains muscles qui vont ensuite se coordonner pour former le sourire commun. On appelle visage souriant la contraction simultanée au moins des muscles relevant la joue et de ceux étirant le coin des lèvres. Le sourire (ou son apparence dévoilée par échographie 4D) semble pouvoir dès la vie fœtale signifier une satisfaction. Une étude compare au troisième trimestre de grossesse la réaction du bébé à l’absorption par la mère de gélules de carotte, en contraste avec celles qui absorbent des gélules de choux [1]. La première engendre un sourire environ trente minutes plus tard, les seconds une grimace. Les auteurs pensent que l’amertume du chou rebute l’enfant. Déjà donc très précocement, le sourire peut acquérir une valeur de satisfaction que l’on reconnaît chez le nourrisson, et bien sûr, chez l’enfant plus grand et l’adulte. Cette satisfaction n’est au départ pas adressée : ce n’est pas un sourire social. Par contre, ce n’est pas non plus toujours un sourire sans cause : il répond ici par exemple à une satisfaction plaisante et identifiée, comme, à l’inverse, la grimace.

Le sourire dit « automatique » ou « inné »

Les nouveau-nés humains présentent immédiatement un sourire spontané, lent et doux, marqué par une traction vers le côté et le haut, sans rythme ni contraction d’autres muscles. Souvent qualifié d’automatique, ce sourire survient sans cause externe connue, ni cause interne systématiquement démontrable. Il devient de plus en plus fréquent les premières semaines, puis sa fréquence diminue mais sa durée s’accroît, pour ensuite être remplacé progressivement par le sourire social vers 2 mois [2]. Ce sourire, même quand il n’est pas déjà social chez le nourrisson, avant 2 mois, développe chez la mère une réaction plaisante.

Le sourire social

L’interaction souriante

Pourtant, c’est bien le sourire social de son bébé qui provoque chez la mère la plus grande satisfaction. L’état maternel se modifie en réponse aux expressions émotionnelles des nourrissons ; c’est connu pour le cri, moins étudié pour le sourire.

Comment est provoqué le sourire social ? Deux circonstances de déclenchement sont bien connues : l’échange des regards et l’imitation réciproque du sourire. Dans les théories co-constructivistes, ces mécanismes sont considérés comme des mécanismes sociaux. Ils favorisent l’émergence du sourire social aux alentours de 2 mois. Au cours de la sixième semaine postnatale, le regard mutuel et les sourires maternels qui l’accompagnent sont les principaux mécanismes qui correspondent au sourire social en train d’émerger. À partir du deuxième mois, l’imitation maternelle du sourire du nourrisson module la durée du sourire social du nourrisson.

Tout ceci a une base anatomique et physiologique et s’inscrit dans le développement qui affecte aussi d’autres fonctions. Entre le deuxième et le troisième mois postnatal, le déclin du contrôle sous-cortical et l’augmentation des mécanismes corticaux pour la reconnaissance des visages apparaissent. Toutefois, les nouveau-nés semblent pouvoir déjà distinguer leurs mères, à certaines conditions. Il est probable que cette reconnaissance très précoce use d’autres modalités que celle qui apparaîtra plus tardivement.

Vers 2 mois la fonction d’imitation se complexifie – et avec elle le sourire –, avec un meilleur contrôle des mouvements de la tête, des yeux et de la bouche : l’imitation d’apparition immédiate devient plus complexe et intentionnelle. À cette époque, l’intérêt des nourrissons pour les effets que leurs actions provoquent – l’agentivité – commence à croître. Ils sont sensibles aux contingences temporelles entre les événements et développent très tôt des attentes de contingence sociale concernant les réactions des personnes qui s’occupent d’eux [3]. À partir de 2 mois, les nourrissons sont capables de s’adapter aux niveaux de réponse de leur mère. Par exemple, les enfants de mères dépressives s’adaptent au faible niveau de contingence de ces dernières. Par conséquent, même à l’âge de 3 mois, ces nourrissons restent relativement peu réactifs lorsqu’ils interagissent avec une personne non dépressive.

Trente mères ont visionné des films montrant le comportement de leur enfant entre 6 et 7 mois : d’abord une vidéo brève où leur enfant crie, puis une vidéo où il présente soit un visage souriant soit un visage neutre. Les mères n’ont pas signalé être affectées émotionnellement par ces courtes vidéos. Cependant, les mères exposées au sourire, au contraire de celles exposées à la condition neutre, ont montré une diminution de la conductance cutanée. Celle-ci est associée à une diminution de l’action du sympathique ordinairement activé dans les situations stressantes. Ces résultats démontrent que les mères qui ont vu leur enfant sourire ont diminué leur activité sympathique, et suggèrent que, même à leur insu, elles sont parvenues à un relatif état de relaxation et d’apaisement. Trois sous-structures du système nerveux central contrôlent l’activité électrodermale dont les structures limbiques impliquées dans les réactions émotionnelles. Ainsi, même les mères ne le ressentant pas sont positivement affectées par le sourire de leur enfant, même en cas de décontextualisation expérimentale.

Ces résultats sont corroborés par les études en neuroimagerie [4] qui montrent chez des femmes mères pour la première fois que le sourire de leur nourrisson déclenche chez elles l’activation marquée, comparée à celle d’enfants inconnus, de zones cérébrales impliquées dans le circuit de la récompense à médiation dopaminergique. Plus en détail, les visages heureux, mais non les visages neutres ou tristes du nourrisson, activent les régions cérébrales interconnectées par des neurones dopaminergiques. L’activation dans ces régions décroissait de l’état « heureux » à l’état « neutre », et de « neutre » à « triste » du nourrisson.

Modulation culturelle et sociale

Une étude menée en Allemagne [5] a comparé 20 dyades mère-enfant issues de familles urbaines de classe moyenne et 24 dyades mère-enfant issues de familles rurales du Cameroun, entre 6 et 12 semaines. L’existence de différences significatives dans l’âge d’apparition du sourire social a été retrouvée, le sourire se montrant plus fréquent et plus durable chez les enfants de mères allemandes. Ces différences culturelles affectent le mode de maternage. Une étude ancienne [6] avait déjà montré que les nourrissons israéliens élevés en famille souriaient davantage au cours des trois premiers mois de leur vie que ceux élevés en pouponnière. Dans une étude menée aux États-Unis [7] en 1989, les enfants des mères « euro-américaines », qui semblaient manifestement plus affectueuses avec leur enfant de 3 mois que les mères sino-américaines, souriaient plus fréquemment que les enfants sino-américains.

Dans l’ensemble, ces résultats suggèrent que le mode de maternage et sa relation avec la culture impactent le développement du sourire social [8].

Quelle est la part innée du sourire social, constatant que malgré ses variations significatives à travers les groupes sociaux et ethniques, il apparaît globalement au même stade du développement et se constitue des mêmes groupes musculaires ? Réfléchissant à cette question Freedman (1965, 1964, 1974) a rassemblé des arguments de la discussion innéité/culture. Il a montré que les jumeaux monozygotes présentent une plus grande concordance d’apparition du sourire que les jumeaux hétérozygotes, que les enfants aveugles sourient au même âge que le reste de la population, mais que ces sourires sont plus fugaces. Avec d’autres auteurs il a ensuite montré que les stimulations humaines multimodales sont nécessaires pour susciter le sourire d’un enfant. L’attention concentrée portée au visage de la mère (qui bouge, parle, sourit, peut prendre l’enfant dans ses bras, a une odeur, etc.), qui apparaît au début du deuxième mois de vie, va souvent de pair avec l’émergence du sourire et des gazouillis en regardant le visage de la mère. Des mécanismes de renforcement s’installent, dont la subtilité permettra plus tard les jeux interactifs. Ainsi, les nourrissons regardant le visage de leur mère en souriant, augmentent significativement la durée de ce regard au cours du deuxième mois. Par conséquent, il est supposé que le regard mutuel est un préalable à l’émergence du premier sourire social. Un type de sourire « prudent » (avec seulement le coin des lèvres relevé) apparaît aussi au début des interactions de face-à-face, vers l’âge de 6 à 7 semaines. Son rôle n’est pas bien connu. Du côté de la mère, son sourire prolongé ou « continu » pendant le regard mutuel confirme l’adaptation temporelle des mères face aux changements de comportement de leur nourrisson. Une boucle d’interaction positive complexe se crée : les mères régulent le sourire de leurs enfants parce que ces derniers, en regardant le visage de leur mère, commencent à lui rendre la pareille pendant le regard mutuel.

Le sourire : un protolangage ?

Les anatomistes ont distingué très précisément les participations musculaires au sourire, tant spontané que social. Ces variations du sourire pourraient permettre un mode de communication différencié. Une étude a montré que les nourrissons avaient tendance à répondre avec un certain type de sourire selon l’action de la mère. Ainsi, les différents types de sourire étudiés pourraient être assimilés à une sorte d’alphabet émotionnel approximatif. À 6 mois, des chercheurs [9] ont distingué l’occurrence de quatre formes de sourire : sourire simple (rétraction du coin des lèvres uniquement) ; sourire de Duchenne (simple plus élévation de la joue), du jeu (simple plus chute de la mâchoire) et du play (simple plus élévation de la joue). Nous rappelons que Duchenne de Boulogne avait distingué 19 types de sourire, et son élève Eckman 18 types. Les écoles fonctionnalistes décrivent le sourire et ses différents types en accord avec des vécus émotionnels et un contexte environnemental. Au contraire les écoles innéistes rattachent les différents types d’émotion, dont le sourire, à une innéité d’émotions primaires. Le sourire simple ne s’accompagnerait pas d’émotions ressenties, mais cela reste discuté. En tout cas, des émotions différentes et des situations différentes engendreraient des types de sourire, des durées de sourire, de la force du sourire, différents, avec non un alphabet mais plutôt une tendance nette, probablement suffisante pour une interaction significativement différenciée et subtile, une sorte de langage émotionnel.

En conclusion, le sourire, aussi simple qu’il paraît, est distinguable par ses formes de développement, par sa construction musculaire, par sa capacité subtile à médiatiser les échanges affectifs et les jeux interactifs. Les transitions développementales expliquent le passage du sourire prétendument automatique au sourire social considéré comme constitué à 2 mois. Comme le cri du bébé, il est un élément structurel de la régulation des interactions parent-bébé, un être très social.

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Le pouvoir du sourire

Le Pouvoir du Sourire chez les Enfants : Un Impact Profond sur leur Bien-Être

Le sourire est bien plus qu’une simple expression faciale. Chez les enfants, il joue un rôle fondamental dans leur développement émotionnel, social et même physique. Plusieurs études ont démontré que sourire favorise non seulement un état de bien-être, mais aussi des interactions positives avec leur entourage.

Sourire et Développement Émotionnel

Dès leur naissance, les bébés réagissent aux sourires de leurs parents et des personnes qui les entourent. Une étude menée par des chercheurs en psychologie développementale a révélé que le sourire d’un enfant active des zones spécifiques du cerveau liées au bonheur et à la confiance en soi. Plus un enfant sourit et reçoit des sourires en retour, plus il développe une meilleure estime de soi et une résilience émotionnelle.

De plus, le ‘sourire de Duchenne’, un sourire sincère qui engage les muscles autour des yeux, est souvent perçu comme un signe de bonheur authentique. Une recherche menée à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) a démontré que les enfants capables d’identifier un sourire authentique sont plus aptes à développer des relations sociales positives.

L’Impact du Sourire sur la Santé Physique

Sourire ne bénéficie pas uniquement au bien-être psychologique ; il a aussi des effets mesurables sur la santé physique. Une étude réalisée par l’Institut de la statistique du Québec a montré que les enfants ayant une bonne santé bucco-dentaire et un sourire sain sont plus enclins à interagir avec les autres, à participer à des activités et à développer des compétences sociales.

Par ailleurs, le sourire et le rire contribuent à :

– Réduire le stress : Le rire libère des endorphines, les hormones du bien-être.

– Renforcer le système immunitaire : Des études ont prouvé que les enfants souriants tombent moins souvent malades.

– Améliorer la communication : Un enfant qui sourit est perçu comme plus sociable et attire naturellement plus d’interactions positives.

Un Enjeu Social : Redonner le Sourire aux Enfants

Certaines circonstances de vie, comme la maladie, la pauvreté ou la solitude, peuvent priver les enfants de leur sourire. Des initiatives, comme celles menées par la Fondation Sourire à la Vie, montrent que les activités artistiques, sportives et les accompagnements psychosociaux permettent de redonner le sourire aux enfants en difficulté.

Dans le cadre de la Fondation Azirm, nous croyons fermement que chaque enfant mérite de sourire. Nos actions visent à apporter de la joie à ceux qui en ont le plus besoin, en leur offrant des moments de bonheur, des opportunités de développement personnel et un environnement propice à leur épanouissement.

Le sourire est un véritable moteur de bien-être pour les enfants. Il contribue à leur développement émotionnel, améliore leur santé et renforce leur inclusion sociale. Encourager les enfants à sourire, à travers des actions concrètes et bienveillantes, est un investissement dans leur avenir et dans une société plus heureuse.

Parce qu’un sourire peut tout changer, aidons chaque enfant à retrouver le sien !